La Fibromyalgie, c’est l’aluminium, point final !

La fibromyalgie est en relation directe avec la myofascite à macrophage déclenchée par les adjuvants à l’aluminium des vaccins. Cet axe de recherche n’est pourtant pas exploré par la médecine officielle.  Pas plus que deux nouvelles pistes qui mettent, elles aussi, en cause l’action délétère de certains médicaments comme les benzodiazépines (antidépresseurs) ou une classe extrèmement répandue d’antibiotiques.

Ce trouble douloureux aux multiples aspects n’est pas reconnu par la médecine en tant que maladie – ceci probablement pour deux raisons :

  • Parce que la médecine officielle est incapable de soigner la fibromyalgie,
  • Parce que cette même médecine en est souvent l’origine par le biais des vaccinations. Mais elle peut survenir aussi par accumulation au long cours d’aluminium alimentaire et même de l’eau du robinet.

Les symptômes possibles

  • douleurs aiguës terribles dans les grosses et petites articulations,
  • douleurs dorsales aiguës ainsi que dans les épaules et le cou,
  • crampes musculaires terribles surtout dans les mollets,
  • perte de sommeil,
  • perte de tonus,
  • baisse de la vue,
  • souvent prise de poids par rétention d’eau (mal mesurée par l’IMC),
  • déprime (on vous classe dans la dépression simple)

Pour confirmer la symptomatologie, on a parfois recours à des tests sophistiqués qui ne sont réalisables que dans certains laboratoires.

Beaucoup de spécialistes,
mais une seule vérité

Dans le cadre de la médecine conventionnelle, chacun des spécialistes essaie de ramener les causes des troubles à son propre domaine, à sa propre spécialité, soit par opportunisme, soit par étroitesse de vue.

Chez les praticiens en médecine alternative, il y a également d’innombrables propositions pour soulager les symptômes de la fibromyalgie. Et je vous recommande de ne pas sauter sur la première proposition venue. Vous pourrez vous orienter dans ce domaine en faisant appel à un naturopathe qui vous conseillera.

Mais si vous souhaitez vous attaquer à la cause profonde de la fibromyalgie, suivez la piste de l’intoxication neurologique à l’aluminium !

Les faux diagnostics

Au niveau de la médecine conventionnelle, il y a souvent confusion entre la spondylarthrite ankylosante (SPA), la polyarthrite évolutive (PE) et la fibromialgie.

Dans la SPA, on souffre du dos et des grosses articulations. Une véritable SPA est formellement identifiée par le test HLA B27. Il est évident qu’une alimentation non polluante est indispensable pour que les fermentations intestinales ne détruisent pas la première barrière de défenses. Lorsqu’il n’y a pas de trace radiologique et que le test HLA est négatif, on la classe SPA séronégative. La SPA entraîne généralement une destruction des os du bas du dos assez rapide.

Dans la PE, on souffre des petites et grosses articulations mais pas du dos. Les articulations sont rouges et enflées. Il y a des déformations au contrôle radiologique au bout de 7 à 10 années. À noter que le test de discrimination au HLA B27 n’est pratiquement jamais effectué.

Dans la fibromyalgie, il n’y a pas de rougeurs articulaires, mais il y a gonflement de l’ensemble du corps et le tableau décrit plus haut sans destruction osseuse.

Les processus métaboliques

Rares sont ceux qui savent que l’aluminium piège et se lie avec l’indispensable ferritine.

Le taux de ferritine est toujours très bas chez tous les intoxiqués à l’aluminium. Il y a une chute de fer au niveau du foie, créant la fatigue chronique.

Mais il y a de plus, deux neurotransmetteurs d’une importance capitale qui sont piégés et neutralisés par l’aluminium : la sérotonine et l’acétylcholine.

• La baisse de sérotonine se manifeste par une dépression importante, de gros troubles du sommeil, une baisse de sécrétion des endorphines entraînant une augmentation des douleurs, des troubles digestifs importants, des troubles de la mémoire, une mauvaise circulation.

• La baisse de l’acétylcholine entraîne une grande faiblesse musculaire. On n’arrive plus à monter les escaliers ni à lever les bras. Ensuite, on ne peut plus tenir debout.
Il y a en plus un risque d’atteinte grave au foie.

• Enfin, la thyroïde est perturbée par la pénétration de l’aluminium dans ses tissus qui aboutit le plus souvent à une hyperthyroïdie, mais parfois à une hypothyroïdie.

Le traitement naturel de la fibromyalgie

Le protocole classique de la fibromyalgie : corticoïdes, antidépresseurs. L’aluminium est ignoré ! La dépollution encore plus….. Résultat catastrophique. On devient une épave !

Le protocole naturel se fait en deux temps :

D’abord éliminer l’aluminium : c’est le plus urgent. Pour cela, prenez du silicium organique (3 bouchons par jour).

Puis traiter les symptômes un à un selon leur importance dans votre cas personnel :

  • Le sommeil peut être amélioré grâce à la mélatoninequi permet de recaler l’horloge bioloqique dans plus d’un cas sur deux . Prendre 1 gélule le soir une heure avant le coucher, pendant plusieurs mois.
  • La douleur peut être significativement améliorée par le biofeedback. Grâce à cette technique, le client apprend à s’observer, à reconnaître les petits signes qui précèdent l’arrivée d’une crise et à la contrôler en apaisant le message de fuite ou de lutte que le cerveau réflexe a impulsé face à une situation qu’il juge dangereuse. Il produit un profond sentiment de libération, redonne espoir et développe la confiance en soi. Il permet de redevenir autonome.
    Les douleurs musculaires peuvent également être réduite avec l’application d’huile de magnésium.
  • Un déficit en magnésium ou/et en vitamine D doit d’ailleurs être recherché. Rétablir les réserves de magnésium augmente le seuil de tolérance à la douleur et réduit la prise d’antalgiques d’environ 30%. Il en est de même avec la vitamine D, surtout chez les femmes, et ce d’autant plus que le repli sur soi et chez soi est plus ancien.
  • La fatigue liée à la fibromyalgie peut-être réduite grâce au Pycnogenol, extrait de l’écorce de pin des Landes. Pour un effet optimal, on commence par la dose de saturation (1 gélule pour 12 kg de poids) pendant deux mois, avant de diminuer les doses. À prendre pendant les repas.
    On sait aussi que les patients souffrant de fibromyalgie possèdent des niveaux anormalement bas d’ATP dans leurs cellules musculaires. Or, le ribose, un glucide présent dans tout organisme vivant, a pour rôle est d’augmenter la production d’ATP (adénosine triphosphate). Cette molécule fournit l’énergie aux muscles. Le ribose est présent dans toutes les plantes sous la forme “D”. Elle est rapidement absorbée après consommation et atteint sa plus haute concentration dans le sang après 45 minutes.
    Lisez également notre article sur l’emploi du D-Ribose dans la fibromyalgie
  • Le stress peut être réduit avec une association de magnésium (sous forme de sel soluble dans les graisses) et d’un complexe vitaminique B afin de relancer la production d’énergie. La formule D-Stress qui contient du magnésium liposoluble et des vitamines B est à ce titre particulièrement bien adaptée. On l’associera à la coenzyme Q10 ou mieux, à sa forme réduite, l’ubiquinol, qui sont indispensables à la synthèse musculaire et à la réduction des douleurs musculaires (100 mg/j en moyenne).
  • La dépression sera réduite en résorbant le déficit en sérotonine (avec du Griffonia simplicifolia – prendre 1 capsule à jeun au lever et au coucher estomac vide) avant de stimuler la production de la dopamine et de la noradrénaline (par la L Tyrosine). Si elle sévit depuis plus de trois mois, la prise d’oméga 3 à longue chaîne s’avère également indispensable.
  • Les douleurs d’arthrose des mains peuvent être réduites avec de fortes doses de SAMe (S Adénosyl Méthionine) voisines de 400 mg/j. Traitement malheureusement assez cher. D’autres substances naturelles peuvent être utilisées en remplacement : la glucosamine, le MSM (méthyl sulfonyl méthane), le silicium (G5 de Loïc de Ribault)
  • La composante auto-immune de cette maladie, enfin, ne doit pas être négligée, car la maladie pourrait s’expliquer par un dérèglement du système immunitaire associé à des facteurs environnementaux (pollutions) ou médicamenteux (vaccinations). Les fibromyalgiques pourront donc prendre un immunomodulateur comme le Moducare C qui protège les cellules des agressions immunitaires.

Par ailleurs, il est bon de restaurer les cellules nerveuses, qui sont essentiellement constituées de complexes lipidiques (l’une ou l’autre de ces huiles au choix ou en association) :

  • Huile de lin
  • Huile de périlla
  • Huile de colza
  • Huile de chanvre…
  • Omega 3

Prendre 5 cuil. à soupe par jour.

Nota : j’ai exposé dans un article concernant la maladie d’Alzheimer que suite à des études de laboratoires indépendants, la silice s’avère capable d’absorber et évacuer l’aluminium même celui qui a passé la barrière encéphalique.

Pour encore plus de précisions sur ces traitements lisez cet autre article

L’adjuvant aluminique et la myofasciite

A l’heure actuelle, l’adjuvant le plus fréquemment utilisé en médecine est l’aluminium. Suite à une injection de sels d’aluminium (comme pour la vaccination), des molécules sont libérées du fait de cette agression cellulaire, par exemple l’acide urique. De fortes concentrations d’acide urique sous forme de cristaux d’urate de monosodium sont phagocytées par les cellules résidentes et déstabilisent les fonctions des lysosomes.

Les adjuvants procurent aussi une protection physique contre les antigènes et contribuent à la translocation des antigènes vers les ganglions lymphatiques régionaux. Ceci va permettre en définitive une plus longue exposition du système immunitaire aux antigènes, une production et une activation accrue des cellules B et T, ainsi qu’une réaction plus forte.

Auparavant, on pensait que les adjuvants ne présentaient que peu ou pas de danger particulier. Malheureusement, des études sur des modèles animaux et des humains ont démontré la capacité qu’ont par eux- mêmes certains d’entre eux de déclencher la réponse auto-immune et des maladies dysimmunitaires.

La maladie post-vaccinale la plus étudiée est peut-être le syndrome de myofasciite à macrophages (MMF),  pour lequel un lien de cause à effet a été clairement établi.

La MMF est une maladie du système immunitaire  signalée pour la première fois en France par Gherardi et al (publication dans The Lancet)

Elle est provoquée par un dépôt d’aluminium,  utilisé comme adjuvant dans différents vaccins, ce qui déclenche une maladie musculaire liée au système  immunitaire. La MMF est caractérisée par des signes et des symptômes systémiques, ainsi que des lésions actives localisées sur le site  de l’injection.

Les manifestations systémiques incluent myalgie, arthralgie,  asthénie marquée, faiblesse musculaire, fatigue chronique, fièvre, et dans certains cas l’apparition d’une affection  démyélinisante.Tous ces symptômes sont évidemment très proches de ceux qui caractérisent la fibromyalgie.

On a découvert que la lésion locale de la MMF résultait d’une persistance de l’adjuvant aluminique sur le site de l’injection plusieurs mois, voire jusqu’à 8  à 10 ans après la vaccination

Curieusement, il existe une certaine contradiction entre l’usage à grande échelle de  l’hydroxyde d’aluminium et la rareté de la MMF. Cette incohérence a été résolue par les observations montrant  que la MMF pourrait apparaître principalement chez les sujets génétiquement prédisposés porteurs du gène HLA – DRB1*01.

Cette relation a été décrite pour la première fois chez deux vraies soeurs jumelles diagnostiquées avec  la MMF. De plus, ce même gène a été détecté chez 66% de 9 patients atteints de la MMF, contre 17% des 230  individus – contrôles, ce qui suggère un rapport de 9.8 (95% intervalle de certitude 2.0 – 62.2). Ceci corrobore  l’idée selon laquelle, chez une minorité de patients génétiquement prédisposés, l’aluminium peut provoquer ce  syndrome.

Cette limitation vaut pour la myofascite, mais cela vaut-il pour la fibromyalgie ?

Les Benzodiazépines : une autre piste que vous devriez explorer

Pour le Dr Lallemand, médecin retraité, l’explosion du syndrome de la fibromyalgie a correspondu au départ de l’utilisation massive des benzodiazépines. Qui n’a jamais pris sans le savoir l’une des multiples formes de cette molécule ? Bien sûr, ce ne sont pas des prises sporadiques qui peuvent engendrer la fibromyalgie, et fort heureusement, tout le monde ne gagne pas forcément le « jackpot», mais voyez plutôt la liste redondante des applications courantes des benzodiazépines.

Regardez bien s’il n’y a pas dans la liste ci-dessous, un médicament qui vous soit familier ou habituel. Si c’est le cas, le meilleur conseil que nous puissions vous donner est d’essayer de vous sevrer :

  • Benzodiazépines anxiolytiques 
    Vératran ® Séresta ® Xanax ® Alprazolam ® Témesta ® Lorazépam ® Equitam ® Lexomil ® Anyrex ® Bromazépam ® Valium ® Tranxène ® Urbanyl ® Lysanxia ® Nordaz ®
    Victan ®, Quiétéline ®, Novazam ®, Diazemuls ®.
    Génériques : Bromazepam, Prazepam, Diazepam
  • Benzodiazépines hypnotiques (appelés somnifères) 
    Mogadon ® Noctamide ® Rohypnol ® Normison ® Havlane ® Nuctalon ® Rivotril ®
  • Hypnotiques apparentés aux benzodiazépines 
    Imovane ® Stilnox ® Zolpidem ® Mogadon ® Rohypnol ®, Narcozep ®
  • Benzodiazépines myorelaxants
    Les benzodiazépines myorelaxants sont prescrits lors de contractions survenant dans certaines pathologies rhumatismales. Ces molécules se fixent électivement dans les muscles et les tendons. Myolastan ® Panos ®
    Benzodiazépines anticonvulsivants
    Rivotril ® Valium ® Urbanyl ®

Une dernière hypothèse : les quinolones

Les quinolones sont une classe d’antibiotiques que votre généraliste peut vous prescrire pour une banale infection urinaire. Mais cette prescription – qui parait anodine – peut vous envoyer dans l’enfer de la fibromyalgie.

Une lectrice nous écrit :
« Je suis victime des quinolones. Mon généraliste m’a prescrit du CIFLOX pour une infection urinaire sans mise en garde particulière, et j’ai été empoisonnée par ce médicament ; je me retrouve depuis plusieurs mois (avril 2014) avec un lourd handicap. Je ne peux plus marcher sans douleurs invalidantes dans les talons, j’ai perdu 6 kg, le port de béquilles m’a été nécessaire pendant 6 semaines. J’ai mal dans toutes les articulations, sans compter une importante chute de cheveux, saignements de gencives, insomnies importantes.
J’ai consulté plusieurs spécialistes qui ont reconnu mon empoisonnement au CIFLOX mais ne proposent aucun traitement. Selon eux, il n’existe pas d’antidote. »

Chaque année en France, 17 millions de quinolones sont prescrites, et autour de 24 000 personnes sont touchées par le médicament ; certaines resteront handicapées à vie dans le déni le plus total des autorités sanitaires !

Aux USA, des procès fleurissent alors qu’en France, les victimes commencent seulement à se regrouper pour porter plainte.
L’association des invalides victimes des Quinolones (AIVQ) a été créée par Eric Bourhis pour prévenir les gens de la dangerosité de cette classe d’antibiotiques. Cette association a remplacé une précédente, l’AVQ, qui avait subi de terribles pressions d’intimidation, (menaces et envoi postaux de petits cercueils au président…)

Dans une interview de mai 2014, Eric Bourhis déclarait :
« Depuis 7 ans, mes douleurs ne me lâchent pas, même la nuit, je n’ai plus de force dans les bras et dans les jambes, et je suis devenu allergique au soleil – je ne souhaite cela à personne .
Les expertises sont aux frais des victimes ; les procédures trainent pour décourager les plaignants, à qui l’on répond que la balance bénéfices/ risques des Quinolones est tellement favorable que l’on ne prend pas en compte les quelques risques. (Et tant pis pour celui sur qui çà tombe !…)
A savoir qu’il y a maintenant une seconde génération de Quinolones qui sont les Fluoquinolones, sans compter les génériques qui noient le poisson. »

Liste des antibiotiques concernés :
• Apurone
• Avelox
• Ciflox
• Ciloxadex
• Ciprofloxacine
• Decalogiflox
• Enoxor
• Izilox
• Levofloxacine
• Logiflox
• Monoflocet
• Moxifloxacine
• Negram
• Norfloxacine
• Noroxine
• Ofloxacine
• Peflacine
• Pipram Fort
• Tavanic
• Uniflox

Si vous soupçonnez les quinolones

Trois actions sont nécessaires :

1 – Soulager rapidement les douleurs (au choix ou en association)
– Zappeur MZ6 – 1 séance par jour – Commande de l’appareil : [email protected]
ou
– Lavements au café – voir dans la cure Gerson (téléchargeable gratuitement sur le site www.micheldogna.fr).

2 – Eliminer les drogues (en particulier la trace des antibiotiques)
–    Quinton isotonique – 1 ampoule matin et soir

3 – Eliminer l’aluminium
–    Silicium organique – 3 bouchons par jour

D’autres choses à savoir sur la fibromyalgie

  • Les facteurs déclenchants

Les facteurs déclenchants sont importants à connaître. Ils seront à traiter en première intention dans tous les cas de fibromyalgie. Car il arrive souvent que leur seul traitement la soulage, l’améliore voire  la  guérisse :

  • D’abord, cette maladie touche des personnalités particulières : hyperactifs, impatients, perfectionnistes… qui n’arrêtent pas de travailler et qui ne respectent pas les besoins de leur corps…
  • Un choc est souvent le facteur déclenchant : anesthésie, vaccins, stress excessif, chirurgie, accident, conflit, décès… mais aussi un abus sexuel (pouvant remonter à l’enfance), une maltraitance, un harcèlement… sont souvent rencontrées.
  • Comme déjà évoqué, cela peut être aussi : une infection, la disparition d’un MAI, une intoxication par les métaux lourds, des problèmes digestifs…
  • Les signes

La fibromyalgie présente  des peu signes évocateurs, ne pouvant permettre d’affirmer le diagnostic à coup sûr. C’est pourquoi beaucoup de médecins refusaient (et refusent encore) de reconnaître qu’il s’agit d’une maladie, parlant alors plutôt de problèmes psychiques…

Le symptôme essentiel de la fibromyalgie est la douleur… une douleur chronique, diffuse, persistante depuis au moins 3 mois, pratiquement permanente de jour comme de nuit, variable et changeant de place facilement, à type de raideur, de douleur, de brûlure, de broiement, d’élancement… selon les personnes. Un élément est important est l’absence de signe  inflammatoire aux points douloureux.
A côté de ces douleurs difficiles à supporter dans la vie quotidienne, d’autres symptômes sont généralement présents :

  • Une fatigue constante, rendant pénibles tous les actes de la vie.
  • Un état anxieux, voire dépressif, qui est autant la cause que la conséquence de la fibromyalgie.
  • Des troubles du sommeil avec des réveils fréquents et durables. Ils aggravent la fatigue, la dépression mais aussi l’état douloureux.
  • Un intestin irritable responsable de douleur, de spasme, de trouble du transit, de ballonnement… mais aussi d’une dysbiose (dégradation de la flore) et d’une hyperperméabilité ouvrant ainsi la porte aux toxiques, aux germes et aux métaux lourds.

A côté de ces troubles presque systématiquement rencontrés lors d’une fibromyalgie, d’autres peuvent survenir. Ils sont extrêmement nombreux et variés : maux de tête, vessie instable, troubles de règles, frilosité, bourdonnements d’oreille, crampes, troubles sexuels, transpiration, bouche sèche, etc.

  • Le diagnostic

Le diagnostic est un temps difficile. Car ici encore, rien de probant ne ressort des examens. Le médecin ne retrouve rien d’autre que les points douloureux lors de son examen… et encore l’absence de signes inflammatoires à leur niveau, le fera douter de leur véracité. De plus, que les prises de sang et les radiographies ne montrent rien de particulier.
Fort heureusement, de nouvelles investigations permettront dans l’avenir d’établir le diagnostic d’une manière probante (IRM fonctionnel, Tomographie d’émission monophotonique). Mais pour le moment, le diagnostic de fibromyalgie est un diagnostic d’élimination… Ainsi, quand toutes les autres causes (de douleurs, fatigue, dépression, insomnie, troubles digestifs…) ont été éliminées, il devient alors possible de parler de fibromyalgie… ce qui peut prendre du temps.

  • Les traitements conventionnels

Les traitements conventionnels s’articuleront dans trois axes principaux :

  • Les médicaments. Les antalgiques, les anti-inflammatoires et la cortisone n’ont que peu d’effet sur les douleurs de la fibromyalgie. Il faut davantage avoir recour aux antidépresseurs (amitriptyline) et aux anticonvulsivants (prégabaline) à faibles doses. Certains autres remèdes agissent sur les neuromédiateurs déficitaires comme :
  • Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (Milcacipran et Duloxetine).
  • Les antagonistes de la sérotonine (tropisétron).
  • Les agonistes dopaminergiques (pramipexole)
  • A signaler enfin, que les injections d’immunoglobulines Gauraient aussi eu un effet bénéfique sur la maladie
  • La thérapie cognitive et comportementale permet d’accepter de sa maladie (ce qui ne veut pas dire baisser les bras), d’apprécier les besoins de son corps, et aussi d’aménager de nouveaux comportements adaptés à la maladie et à ses troubles.
  • L’exercice physique : kinésithérapie, physiothérapie, ergothérapie… apporteront un assouplissement du corps, un ré-entraînement à l’effort et un regain d’énergie. Celui-ci se fera de manière douce et progressive en respectant les réactions du corps.

Le sens de la maladie

La fibromyalgie touche souvent des personnes en pleine activité, alors qu’elles étaient surbookées, débordées, stressées… sans guère s’arrêter pour souffler et laisser le temps à leur organisme de récupérer. La maladie marque un coup d’arrêt brutal dans ce rythme de vie. Elle oblige la personne à s’arrêter et à changer… à changer de mode de vie, à changer de mode de penser…
Un aspect corollaire est que la personne ne se sent pas reconnue ou comprise dans ce qu’elle fait… C’est d’ailleurs une explication de son hyperactivité : le désir d’être reconnue. Elle ne se sent pas non plus à sa place. L’arrêt imposé par la maladie, va l’obliger à réfléchir sur le sens qu’elle doit donner à sa vie… afin d’être plus en adéquation avec les besoins de son corps, mais aussi avec les aspirations de son âme.

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